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118e RIT
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11 septembre 2005

Décision du 11 septembre 1914. - Pouilly

*Billets d’hôpital. – Les compagnies du 118e ont dû trouver dans chaque livret matricule des hommes comptant à leur effectif, un nouveau billet d’hôpital destiné à être collé sur le livret individuel en remplacement de celui existant actuellement. De plus un complément de 125 imprimés par compagnie, a été expédié d’Avignon, pour les livrets des hommes des classes 1894, 1895, 1896, 1897, ces imprimés n’ayant pu être remplis par le bureau des réserves avant la mobilisation. Ces billets d’hôpital devront être immédiatement insérés dans le livret individuel de chaque homme.

*Rectifications à faire aux livrets individuels des réservistes et territoriaux. – En vertu de l’art. 18 de la loi du 7 août 1913, la durée du service dans les réserves est augmentée de 2 années dont l’une s’effectue dans l’armée territoriale, l’autre dans sa réserve. Les livrets matricules des réservistes et territoriaux ayant été modifiés en conséquence, les commandants de compagnie veilleront à ce que les mêmes modifications soient apportées aux livrets individuels des hommes de leur unité. La règle générale à suivre est la suivante : pour les hommes appartenant aux classes 1887 à 1892 inclusivement, la date de la libération définitive est augmentée d’une année (ces classes étaient déjà passées dans la réserve de l’armée territoriale au moment de la promulgation de la loi de 3 ans). Pour les hommes appartenant aux classes 1893 à 1912 inclusivement, la date du passage dans la réserve de l’armée territoriale est augmentée d’une année et la date de la libération définitive est augmentée de 2 années.

*M. le commandant du 1er bataillon enverra prendre dans la journée, les paquets de pansement de son bataillon : 1re Cie. : 70 – 2e Cie. : 240 – 3e Cie. : 35 – 4e Cie. : 39 – et 1 000 sachets à vivres. – M. le commandant du 3e bataillon enverra prendre 1 000 sachets à vivres.

*On recherchera dans les compagnies le havresac du clairon Depeyre (6e Cie.) ; ce sac, déposé au poste de police de Nice porte le nom, l’étiquette, etc. ; les compagnies rendront compte au rapport de demain.

*La commission de réforme de Nice, à la date du 4 septembre, a prononcé la réforme des soldats Arnoux (3e Cie.) et Mousquet (1re Cie.) ; si ces hommes sont à Dijon, ils seront immédiatement désarmés, déshabillés et renvoyés ; les effets et armes seront versés au lieutenant Stéfani.

*Les plantons des bataillons dont le service doit durer 24 heures ont disparu hier après avoir emporté les pièces et ne sont par revenus à Pouilly ; celui du 2e bataillon ne s’est présenté qu’à 6 heures du soir ; de plus les chefs de bataillon ont envoyé leur planton personnel, ce qui était absolument inutile, sauf en cas d’extrême urgence. Les plantons détachés à Pouilly sont les agents de liaison ente le lieutenant-colonel et les chefs de bataillon ; il est donc inutile si le service est bien organisé, d’envoyer un second vélo.

*Boy-scouts. – En emmenant avec le régiment les 2 boy-scouts, le lieutenant-colonel a engagé sa responsabilité personnelle ; il tient donc absolument à ce que ces deux jeunes gens qui font preuve de la meilleure volonté rentrent dans leurs familles à la fin de la campagne, non seulement sains et saufs mais en parfaite santé ; on ne doit pas les charger d’une foule de corvées absolument inutiles souvent ; de plus certains hommes n’ont pas craint d’abuser d’eux en leur faisant faire des achats qu’ils n’ont pas remboursés et que le lieutenant-colonel a été obligé de payer de sa poche ; par conséquent il a décidé que dorénavant les boy-scouts ne marcheront que sur un ordre signé de lui ou du capitaine Monrozier.

Le lieutenant-colonel commandant le 118e territorial. Signé : Nanta.

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