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118e RIT
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29 septembre 2005

Décision du 29 septembre 1914. - Fontaine-lès-Dijon

*Documents nécessaires pour pouvoir circuler dans le département de la Côte d’Or.[1]

Dans la zone des armées ( arrondissement de Semur, Châtillon-sur-Seine, Dijon, moins les cantons de Pontailler et Auxonne ).

En dehors de la zone des armées.

-1° Dans les deux cas, permis donnés par MM. les maires ou commissaires de police, si le voyageur est à pied, à bicyclette ou dans une voiture à traction animale. – 2° Si ce voyageur est en automobile ou en motocyclette, 1° zone des armées : permis rouge (pour les militaires) ou permis bleu (pour les civils). Ces permis sont délivrés, sur demande bien motivée par Monsieur le général gouverneur, quartier Brune à dijon. En principe, ils sont temporaires et valables seulement pour un itinéraire déterminé. L’attention des chefs de poste et factionnaires devra se porter spécialement sur ces points. A l’arrivée à destination, les permis seront remis soit dans les bureaux du gouverneur, soit aux maires qui ont été priés par Monsieur le préfet de les lui adresser. Les personnes étrangères à l’armée résidant en dehors de la ville de Dijon qui seraient dans l’obligation de demander un permis s’adresseront à MM. les sous-préfets et maires qui le leur délivreront s’ils le jugent à propos. Ce permis ne pourra être utilisé que pour se rendre à Dijon. A leur arrivée à Dijon, les personnes devront se présenter, avec leur demande motivée et pièces à l’appui aux bureaux de Monsieur le général gouverneur de 9 heures à 10 heures et de 14 heures 30 à 15 heures 30 et y demander un permis bleu que le général gouverneur se réserve bien entendu, d’accorder ou refuser. Les voyageurs qui se trouvent dans ces conditions devront donc être prévenus par les factionnaires qu’ils s’exposent à ne plus pouvoir sortir de la ville de Dijon avec leur automobile ou motocyclette dans le cas ou le permis leur serait refusé. Il est rappelé que, sauf des cas spéciaux qui seront nettement définis sur le permis rouge (militaires), la circulation des automobiles et motocyclettes est absolument interdite de 20 heures à 4 heures. Les militaires des garnisons étrangères à la place forte de Dijon, mais du département, demanderont le permis rouge aux commandants d’armes de leur résidence. Ce dernier ne pourra les délivrer que dans les limites de la garnison ou pour venir à Dijon en demander à Monsieur le général gouverneur dans les mêmes conditions que les personnes étrangères à l’armée. MM. le préfet, sous-préfets et certains chefs de service du département sont pourvus d’une carte bleue de circulation permanente signée par Monsieur le major général des armées. Dans l’intérieur du camp retranché de Dijon, il a été délivré notamment aux chefs de service, aux commandants de secteurs ou au titre du ravitaillement et de la fourniture aux armées un petit nombre de cartes soit permanentes, soit mensuelles. Toute demande de permis devra exactement spécifier : 1° l’état civil exact des personnes à transporter, conducteur compris, et de leur situation militaire s’il y a lieu. – 2° le numéro et la lettre du service des mines apposés sur la voiture.

*Solde. – Pour faciliter le service, M. le lieutenant Belin, officier payeur, se rendra le 30 septembre au fort de Varois, où MM. les officiers ainsi que les sous-officiers à solde mensuelle viendront toucher leur solde de 10 h. à 15 h.

*Prêt. – Les sergents-majors se rendront à Fontaine-lès-dijon le 1er octobre à partir de 13 heures. Il leur sera retenu 2,70 francs à chacun et 1,60 francs à la CHR. pour part contributive au paiement des repas pris par les malades et retardataires laissés à Beaulieu. Comme d’habitude les feuilles de prêt ne seront arrêtées qu’au bureau du trésorier et après vérification des vivres remboursables. Les sergents-majors apporteront leurs cahiers d’ordinaire à émarger par M. le capitaine commandant la CHR., en ce qui concerne la retenue à faire pour la nourriture des plantons cyclistes ( décision du 13 courant ).

*Punition. – M.....d, soldat à la CHR., 2 jours de prison % du lieutenant-colonel commandant le régiment : « A été rencontré en ville, à 15 heures, en pantalon de toile, sans écussons à sa veste. » Cet homme sera versé à la 5e Cie. à la date du 1er octobre.
Le lieutenant-colonel commandant le 118e territorial. Signé : Nanta. 

[1] Ce point sera modifié légèrement à la décision du 9 octobre 1914.


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