Décision du 8 octobre 1915.
*Comptabilité. – Les compagnies remettront demain avec leurs pièces un état sommaire faisant connaître le montant exact du trop perçu pour chacune d’elles pour hautes payes allouées à tort dans le 4e trimestre 1914.
*Le sergent Cantrel, adjoint au vaguemestre assurera le service postal de l’EM. du régiment à Puisieulx ; à partir d’aujourd’hui 8 courant et sera placé à cette date en subsistance à la CM.
*Service postal. – A l’avenir le bataillon de Rilly fournira tous les jours un conducteur au caporal vaguemestre Brun pour le service de la poste.
*Casques. – Dès que les compagnies auront reçu les casques elles adresseront, pour le 10 courant au plus tard, un compte rendu indiquant ceux qui leur manqueraient encore, ainsi que les pointures.
*Tableau des relèves du 118e territorial. – Les relèves du 118e territorial auront lieu par 6 compagnies dans les nuits du 8 au 9, du 11 au 12, du 14 au 15, du 17 au 18, etc…, de trois jours en trois jours. – Aux dates de relèves indiquées, 6 compagnies feront mouvement, les 6 autres ne bougeant pas.
Cie. |
Emplacements actuels |
Emplacements le 9 matin |
Emplacements le 12 matin |
Emplacements le 15 matin |
Emplacements le 18 matin |
1re |
Rilly |
Fort Pompelle |
sans changement |
Puisieulx |
sans changement |
10e |
Fort Pompelle |
Puisieulx |
d° |
C. sous-secteur droite |
d° |
4e |
Puisieulx |
C. sous-secteur droite |
d° |
Taissy |
d° |
3e |
C. sous-secteur droite |
Taissy |
d° |
B. sous-secteur gauche |
d° |
5e |
Taissy |
B. sous-secteur gauche |
d° |
Rilly |
d° |
9e |
B. sous-secteur gauche |
Rilly |
d° |
Fort Pompelle |
d° |
2e |
Rilly |
sans changement |
O.12. 13 |
sans changement |
chemin de fer |
11e |
O. 12. 13 |
d° |
chemin de fer |
d° |
A. sous-secteur gauche |
12e |
chemin de fer |
d° |
A. sous-secteur gauche |
d° |
Taissy |
6e |
A. sous-secteur gauche |
d° |
Taissy |
d° |
C. sous-secteur droite |
8e |
Taissy |
d° |
C. sous-secteur gauche |
d° |
Rilly |
7e |
C. sous-secteur gauche |
d° |
Rilly |
d° |
0. 12. 13 |
*Agents de liaison. – On demande au colonel de laisser des ordonnances aux deux maréchaux des logis agents de liaison ; cette demande est refusée.
Le colonel décide que les agents de liaison qui ne peuvent évidemment soigner leurs chevaux eux-mêmes prendront dans le bataillon comme ordonnances et sur avis du chef de bataillon, un des 4 conducteurs de voitures de caissons à munitions qui ne font absolument rien.
*Employés. – Les ordonnances des chefs de bataillon doivent suivre leurs chefs de bataillon partout, même aux tranchées ; il n’est pas davantage admissible qu’on laisse un cuisinier pour les conducteurs qui étant au moins 11 par bataillon doivent faire leur cuisine eux-mêmes ; si de pareils errements devaient durer le colonel n’hésiterait pas à envoyer tout el monde sans exception aucune, le plus près possible des tranchées ; les conducteurs qui sont bien tranquillement dans les cantonnements de repos pendant que leurs camarades couchent sur la dure, doivent se débrouiller eux-mêmes.
Le lieutenant-colonel commandant le 118e territorial.
Signé : Nanta.