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118e RIT
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22 décembre 2005

Décision du 22 décembre 1914. - Verzenay

*Couvertures. – Les bataillons en cas de mouvement en avant, disposeront chacun d’un camion pour le transport des couvertures. – Après expérience faite, à Verzenay, il y a lieu d’adopter pour l’arrimage des couvertures sur el convoi les dispositions suivantes qui devront être scrupuleusement suivies. Les couvertures, au moment du départ, sont roulées, très serrées, par escouade, dans la plus grande largeur ; le rouleau est entouré d’une forte ficelle à laquelle est fixée solidement, une petite planchette en bois portant d’un côté le n° de la Cie., de l’autre le n° de l’escouade et du régiment ; chaque caporal d’escouade sera pourvu de la ficelle et de la planchette de bois par les soins de sa Cie. – Les ballots confectionnés sont portés sur le convoi par un homme de l’escouade qui les déposera lui-même sur la voiture ; à l’arrivée au cantonnement le même homme viendra retirer son ballot. Les chefs de bataillon désigneront un gradé, toujours le même également, pour surveiller le chargement. Le PEM. de chaque bataillon fera un ballot à part ; les camions attelés à 3 chevaux, auront donc à porter environ 1 500 kilos. Dans chaque compagnie les sous-officiers mettront leur couverture dans le ballot d’une des escouades de leur section.

*Trains. – En vue d’un mouvement probable en avant, il est nécessaire que chacun se pénètre bien des ordres et conseils qui ont été donnés pour le chargement des voitures ; tout le monde, et particulièrement les chefs de service et gradés désignés pour surveiller le chargement des voitures, devra relire attentivement les instructions et au besoin en prendre une copie de façon que tout marche très régulièrement. Le colonel rappelle, à ce sujet, que les TR. marchent avec l’officier d’approvisionnement, assisté de tous ses sous-officiers et du sergent-major du convoi, à la gauche du régiment et souvent même de la division. Au contraire les TC. marchent, en général, à la gauche de leur bataillon, avec le sergent artificier et le sergent vaguemestre du bataillon ; le sergent-major artificier marche avec le TC. du bataillon de tête. Les voitures sont dans l’ordre suivant : voiture médicale, voitures à munitions, voitures à vivres et à bagages, chevaux de main ; près de l’ennemi, le TC. du bataillon se fractionne en deux : TC1., voiture médicale et les 4 voitures à munitions marchant avec le Bon. sous la direction du sergent artificier et TC2. : voitures à bagages des 3 bataillons sous la direction du sergent major artificier. – Les TC. du régiment marchent derrière le TC. du dernier bataillon : voitures d’outils, caissons des 3 S-M., voitures à vivres et bagages de al CHR., chevaux haut le pied, grande voiture pour blessés ; près de l’ennemi, 2 échelons, TC1. et TC2., suivant les ordres du colonel, sous les ordres de l’officier de détails. Les fourgons à couvertures marcheront avec leur Bon. et en cas de scission des T., marcheront avec le TC2.

*Le général commandant la Ve armée décide que la ration journalière de sucre, à titre gratuit, sera portée à 64 grammes, à compter du 16 décembre 1914 et jusqu’à nouvel ordre, pour toutes les troupes comptant à l’effectif de la Ve armée.

Le lieutenant-colonel commandant le 118e territorial. Signé : Nanta.

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