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118e RIT
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1 mai 2005

Lucien Monrozier, le chef de la CHR.

Voici quelques renseignements concernant le chef de la CHR. du 118e territorial. Certains éléments le concernant apparaîtront dans le fil des jours de guerre. Notamment ses préoccupations concernant la vie de sa famille et la continuation du travail de son usine de tissage et des contrats qui le lient au monde de la soie en région lyonnaise.

Félix, Joseph, Marie, Lucien JOCTEUR MONROZIER est né le 31 mars 1874 à Champier, canton de La Côte Saint-André. Il était le fils de Léopold Marie Lucien et de BADIN Marie Lucie qui étaient domiciliés à Chatonnay en 1892.

Sa fiche mentionne qu’il est de cheveux et sourcils châtain, tout comme ses yeux, que son front est ordinaire, son menton rond et son visage ovale. Il mesure 1 mètre 72 et a un niveau d’instruction de 5.

A 19 ans, il s’engage pour 3 ans le 27 octobre 1893 à la mairie de Vienne (Isère) pour l’école spéciale militaire de Saint-Cyr.

Arrivé à l’école le 30 octobre 1893 il porte le matricule 1 229 ; il passe 1re classe le 25 août 94 puis caporal le 3 novembre de la même année.

Il est promu sous-lieutenant par décret du 14 septembre 1895 avec prise de rang le 1er octobre au 99e régiment d’infanterie. Il y sera nommé lieutenant le 1er octobre 1897.

Lucien, puisque tel était son nom de baptême d’usage, s’est marié le 30 juillet 1901 à Mademoiselle FAIDIDES Marie, Antoinette, Louise, Jeanne. Son prénom d’usage est Louise et ses intimes la nomment « Li ». Son mari Lucien sera nommé « Lu ».

Le 1er octobre 1902, Lucien est mis en congé de 3 ans pour affaires personnelles ; la décision ministérielle est en date du 4 août 1902.

Il démissionne de l’armée le 9 novembre 1905 et cette demande est approuvée par une décision ministérielle du 27 novembre 1905.

Il passe alors dans la réserve de l’armée active.

En 1907, il est nommé lieutenant dans la territoriale et accomplit une période d’exercices de 8 jours au 106e territorial début août 1909.

Il passe capitaine au 118e territorial et y accomplit une période d’exercices de 10 jours en mars 1912.

Rappelé à l’activité au 118e territorial par suite de la mobilisation générale le 1er août 1914, il arrive au corps le 3. Il y sera le chef de la CHR. ( Il est alors père de 9 enfants ). Toute cette famille réside à Nivolas-Vermelle (Isère).

La suite de ses états de services est celle-ci :

Le 7 mars 1917 : promu chef de bataillon à titre temporaire.

Le 20 novembre 1917 : passe stagiaire au 2e bureau de l’état-major du corps d’armée.

Le 6 mai 1917 : promu chef de bataillon à titre définitif. ( JO. du 8 mai ).

Le 4 janvier 1919 : mise en congé illimité de démobilisation par le dépôt du 22e RI. Il déclare se retirer à Nivolas-Vermelle.

17 février 1921 : demande de démission acceptée.

Il aura été en campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 3 janvier 1919.

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