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118e RIT
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13 septembre 2006

Décision du 13 septembre 1915.

*Ordre du régiment n°146

Remise volontaire de galons. – En vertu de l’art. 1er du décret du 13 novembre 1914, le lieutenant-colonel accepte la demande de remise volontaire de galons formée par le caporal Sauret Michel, n° matricule 12447, cl. 1892 de la 11e Cie., remis soldat de 2e classe à la même Cie. – Mutation à la date du 14.

Le 13 septembre 1915. – Le lieutenant-colonel commandant le 118e territorial. Signé : Nanta

*Les propositions pour la médaille militaire devront être accompagnées des livrets matricules des intéressés.

*Erratum à la note de la décision du 10 septembre relative au ramassage des débris de métal. Au lieu de « Mais encore utilisable et ensuite ceux – lire mais encore utilisable et faire disparaître ceux.

*Le général commandant l’armée recommande à nouveau de ne pas perdre de vue les mesures prescrites pour dissimuler aux vues des avions ennemis la présence des troupes dans leurs zones de stationnement. Des sanctions seront prononcées, si besoin est, pour obtenir leur stricte application.

*Un porte-monnaie contenant une certaine somme a été trouvé dans le cantonnement ; le réclamer au bureau de l’officier payeur du 115e régiment d’infanterie.

*Mitrailleuses. – En exécution des ordres du général commandant la division, les relèves suivantes auront lieu dans la nuit du 13 au 14 courant : une section de position, au repos à Verzenay, relèvera à la Pompelle, la section du 118e – une autre section de position, au repos à Verzenay, relèvera à T. 3 (secteur des Marquises) la section de la compagnie de mitrailleuses qui s’y trouve – une section du 118e, au repos, relèvera à T. 1 (secteur des Marquises) la section de la Cie. de mitrailleuses de la 60e brigade.

*Correspondance. – Ordres généraux n°18 et 19 : le contrôle de la correspondance expédiée par le 78e territorial, le 58e régiment d’infanterie et l’artillerie de la 30e DI. A donné lieu à la constatation d’un certain nombre d’indiscrétions : 23 militaires ont été punis de huit jours de prison et en outre les indiscrétions commises ont entraîné la destruction des lettres où elles étaient contenues.

*Espion. – L’état-major signale qu’un espion allemand circule dans les lignes françaises, revêtu d’une tenue bleu clair de sous lieutenant du 336e régiment d’infanterie.

*Discipline et tenue. – La prise d’armes hier a permis au colonel de constater que les principes de tenue, discipline et marques de respect étaient totalement ignorés ou tout au moins oubliés ; c’est ainsi : 1° que le nombre d’hommes rencontrés dans le bois par le colonel, ne le saluaient pas, probablement parce qu’ils étaient porteurs de leurs armes, ce qui n’est pas une excuse ; 2° au moment où les honneurs ont été rendus au Drapeau, des soldats spectateurs et dont plusieurs appartenaient au 118e, où n’ont pas salué ou se sont découverts bêtement comme de simples civils ; 3° enfin, le maniement d’armes, bien simple cependant, a été pitoyable et quand le colonel se présente devant un bataillon même représenté par des détachements, il est extraordinaire qu’il soit obligé de donner un ordre à un des capitaines présents d’avoir à lui présenter le détachement. Tous ces détails indiquent que les officiers, en dehors du service des tranchées, corvées, etc. s’occupent peu ou pas des questions morales, tenue, discipline qui sont cependant primordiales en campagne. Il a été cependant, maintes et maintes fois, recommandé de causer avec les hommes surtout dans les tranchées où les journées sont longues et les moments d’entretien fréquents ; de plus, il faut, maintenant que chaque bataillon aura à Verzenay un repos bien mérité, ne pas laisser les hommes baguenauder et ne rien faire ; sans les fatiguer, il est nécessaire tout au moins de les occuper et de leur rappeler que s’ils sont de bons et solides travailleurs, ils doivent aussi rester des soldats.

*Il est recommandé aux hommes de conserver avec le plus grand soin le second tampon contre les gaz asphyxiants qu’ils ont ou auront entre les mains.

*Les compagnies feront connaître pour le 15 courant le nombre de paquets de pansement qui leur seraient nécessaires.

*Permissions. – Partiront le 15 en date du 15 : CHR. Montagné, Raquillet – le 16 en date du 17 : CM. Richaud sergent ; 12e Cie. Carreli ; 11e Cie. Nougier – le 17 en date du 18 : 9e Cie. Brès ; 10e Cie. Dauvergne – le 18 en date du 19 : 6e Cie. Carli sergent-major ; 7e Cie. Arnoux ; 8e Cie. Cartoux.

Ces militaires seront rendus à Verzenay la veille du jour fixé pour leur départ, à 18 h. 30 au bureau de la CHR.

*Employés. – Les soldats Parraud, brancardier de la 10e Cie. et Liens élève-musicien, 1re Cie. qui se sont fait donner directement une permission, rentreront à leur compagnie, dès leur retour, pour y faire le service et ne devront plus être employés ; la 10e Cie. remplacera Parraud immédiatement et donnera le nom du remplaçant sur la prochaine situation.

*Punition. – Gasc Clément matricule 11511, soldat 6e Cie., 8 jours de prison % du capitaine commandant la compagnie : « A refusé de marcher pour un travail de nuit prétextant ne le pouvoir. Envoyé à la visite médicale, a obtenu la mention « Apte au service ». Punition portée à 15 jours de prison dont 8 de cellule % du lieutenant-colonel. En prison jusqu’à décision à intervenir, une plainte en conseil de guerre étant établie contre lui. Le soldat Gasc, qui est un lâche, est envoyé à un poste d’écoute de T. 1 et y sera maintenu jusqu’à nouvel ordre, les compagnies se le passant successivement en subsistance.

*Mutation. – Alazard matricule 12728 cl. 1892 de la 3e Cie. passe à la 2e Cie. à la date du 14 courant.

*Protection contre les gaz asphyxiants. – A la suite d’une attaque tentée en Argonne par les Allemands avec large emploi de gaz et d’obus asphyxiants, le général commandant l’armée attire l’attention de tous sur la nécessité impérieuse de doter tous les combattants (unités de ravitaillement et état-major compris) d’engins protecteurs «efficaces. Toutes mesures doivent être prises pour assurer la conservation et l’entretien des engins protecteurs que les hommes doivent porter sur eux au même titre que le paquet individuel de pansement.

*Ordre général n°114

Le général commandant la 5e armée cite à l’ordre de l’armée :

Le général Marillier commandant une brigade d’infanterie : « A constamment fait preuve, depuis le commencement de la campagne d’une bravoure et d’une énergie incontestables ; notamment dans les journées des 20 et 21 août 1914, a tenu avec deux bataillons jusqu’à la dernière extrémité et a couvert le repli de son corps d’armée. Le 28 août, s’est porté, à la têt d’un bataillon à l’attaque de Rehainviller d’où il a chassé l’ennemi et s’y est maintenu sous un bombardement des plus violents. »

Au QG. Le 8 septembre 1915. Signé : d’Esperey

Le lieutenant-colonel commandant le 118e territorial. Signé : Nanta

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